Investir en loi Monuments historiques - Cheval Blanc Patrimoine

Investir avec la loi monuments historiques

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Investir dans un bien classé Monument Historique, c’est bien plus qu’un simple placement immobilier. C’est participer activement à la sauvegarde du patrimoine national tout en profitant d’avantages fiscaux uniques en France. Ce dispositif, réservé à certains biens d’exception, attire surtout les investisseurs à la recherche d’un projet d’envergure et d’une défiscalisation importante. Toutefois, derrière le charme des vieilles pierres se cachent aussi des contraintes administratives, des travaux souvent coûteux et des règles strictes. Alors, quels sont les véritables atouts de l’investissement Monuments Historiques ? Quelles conditions faut-il remplir pour en bénéficier ? Et à quel type d’investisseur ce dispositif s’adresse-t-il vraiment ? Dans cet article complet, nous répondons à toutes vos questions pour vous aider à comprendre le fonctionnement de ce dispositif.
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Dispositif Monuments Historiques : qu’est-ce que c’est ?

Le dispositif Monuments Historiques permet aux particuliers d’investir dans des biens classés ou inscrits au titre des Monuments Historiques tout en bénéficiant d’un régime fiscal très avantageux. L’idée est simple : aider à financer la rénovation de bâtiments anciens d’intérêt historique, culturel ou architectural, en échange d’allègements fiscaux uniques en France.

Concrètement, les dépenses engagées pour restaurer et entretenir le bien peuvent être déduites des revenus imposables, sans aucun plafond. De ce fait, plus les travaux sont importants, plus l’avantage fiscal est conséquent. Cela en fait l’un des dispositifs de défiscalisation les plus puissants, mais aussi l’un des plus exigeants.

Ce régime s’adresse donc aux investisseurs qui souhaitent concilier deux objectifs : participer à la sauvegarde du patrimoine et optimiser leur fiscalité, tout en acquérant un bien rare et prestigieux.

En résumé, investir en Monuments Historiques n’est pas seulement un choix patrimonial, mais aussi une opportunité fiscale rare, réservée à des biens d’exception.

Quels sont les avantages fiscaux à investir avec la loi Monuments Historiques ?

L’un des grands atouts du dispositif Monuments Historiques, c’est la puissance de sa réduction fiscale. Contrairement à d’autres dispositifs encadrés, comme la loi Pinel par exemple, ici il n’y a aucun plafond, ni limite de montant sur les travaux déductibles.

Concrètement, toutes les dépenses liées à la restauration du bien (travaux, charges, intérêts d’emprunt, assurance, taxe foncière, etc.) peuvent être déduites intégralement de vos revenus imposables. Plus vos revenus sont élevés, plus l’avantage est important, puisque vous réduisez directement la base de votre impôt.

Autre avantage non négligeable : si le bien n’est pas ouvert au public, vous pouvez également déduire les frais d’entretien et de gestion. Et dans le cas d’une ouverture au public, certaines dépenses supplémentaires (sécurité, accueil, communication) entrent aussi dans le calcul.

Enfin, il faut aussi rappeler que ce dispositif est hors plafonnement global des niches fiscales. Autrement dit, vous pouvez cumuler cet avantage avec d’autres, sans être limité par le plafond habituel de 10 000 €.

C’est ce qui fait de la loi Monuments Historiques un outil réellement efficace pour les investisseurs fortement imposés. À condition, bien sûr, d’accepter les contraintes de ce type de projet.

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Y a-t-il des conditions pour investir avec le dispositif Monuments Historiques ?

Oui, il y a plusieurs conditions pour investir avec le dispositif Monuments Historiques et elles sont assez strictes. Ce dispositif ne s’adresse pas à tous les biens ni à tous les investisseurs. Voici les principales conditions à respecter :

  • La nature du bien : il doit être classé ou inscrit au titre des Monuments Historiques. Ce n’est donc pas un bien « ancien » classique, mais un immeuble avec une valeur patrimoniale reconnue. Il peut s’agir de châteaux, d’hôtels particuliers, de couvents, ou encore d’immeubles remarquables situés en centre-ville ;
  • Les travaux : la restauration doit être réalisée sous le contrôle de l’Architecte des Bâtiments de France. Vous ne pouvez pas choisir librement vos artisans, ni modifier l’aspect du bien comme bon vous semble. L’objectif est de préserver le caractère historique et culturel du bâtiment ;
  • La durée de détention : pour bénéficier pleinement des avantages fiscaux, l’administration fiscale exige que le bien soit conservé pendant au moins 15 ans. Cette exigence vise à éviter les opérations purement spéculatives ;
  • La mise en location : contrairement à la loi Malraux ou Pinel, il n’y a pas d’obligation de location nue avec plafonds de loyers. Vous pouvez habiter le bien, le louer librement ou même l’ouvrir au public (ce qui ouvre d’autres avantages fiscaux).

Investir en Monuments Historiques suppose donc d’accepter une forte contrainte sur la durée et les travaux. En revanche, cela vous donne aussi une grande liberté sur l’usage du bien et une fiscalité particulièrement attractive.

C’est un dispositif qui s’adresse surtout aux investisseurs fortement imposés et patients, qui souhaitent combiner avantage fiscal et transmission d’un patrimoine prestigieux.

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Qui peut bénéficier de l’investissement Monuments Historiques ?

L’investissement Monuments Historiques s’adresse à un profil précis d’investisseur, car il implique à la fois des contraintes fortes et des avantages fiscaux importants. Comprendre qui peut en profiter permet d’évaluer si ce type de projet est fait pour vous ou non.

On trouve plusieurs critères à respecter pour que ce dispositif soit intéressant :

  • Être fortement imposé : le principal atout du dispositif est fiscal. Les dépenses de restauration sont déductibles de vos revenus, sans plafond. Cela en fait un outil particulièrement intéressant pour les contribuables ayant une imposition élevée. Plus vos revenus imposables sont importants, plus l’économie d’impôt peut être significative ;
  • Être patient et prêt à s’engager sur le long terme : investir en Monuments Historiques n’est pas un projet de court terme. Vous devez conserver le bien pendant au moins 15 ans pour bénéficier des avantages fiscaux. De plus, les travaux peuvent s’étaler sur plusieurs années et nécessitent un suivi régulier. C’est donc un placement qui convient aux investisseurs disposant d’une vision sur le long terme et d’une capacité à gérer un projet patrimonial exigeant ;
  • Être passionné de patrimoine et être un investisseur prudent : au-delà de l’intérêt fiscal, le dispositif s’adresse aussi aux personnes qui souhaitent contribuer à la sauvegarde du patrimoine français. Cela peut être un château, un hôtel particulier ou un immeuble classé. Ces biens nécessitent un engagement réel pour leur conservation et leur entretien. En tant qu’investisseur, vous devez être prêt à respecter les règles imposées par l’Architecte des Bâtiments de France et à accepter le coût et la complexité des travaux ;
  • Vouloir bénéficier d’une flexibilité sur l’usage du bien : contrairement à d’autres dispositifs comme la loi Pinel, il n’y a aucune obligation de louer le bien. Vous pouvez l’habiter, le louer librement ou l’ouvrir au public. Cette flexibilité attire alors des profils variés : investisseurs souhaitant une résidence secondaire prestigieuse, propriétaires-bailleurs cherchant un avantage fiscal, ou passionnés de patrimoine souhaitant restaurer un monument historique pour eux-mêmes.

Notez également que les Monuments Historiques nécessitent souvent un apport personnel conséquent. Entre le coût d’acquisition, le financement des travaux et les frais annexes (taxes, assurances, honoraires d’architecte), ce type d’investissement demande des ressources importantes. C’est pourquoi ce dispositif est surtout adapté aux investisseurs capables de mobiliser un capital suffisant dès le départ ou d’obtenir un financement bancaire solide.

Ce dispositif est donc idéal pour ceux qui ont une forte capacité fiscale, une patience pour mener à bien les travaux et un intérêt pour le patrimoine, mais qui sont prêts à assumer les contraintes liées à ce type d’investissement.

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Calcul et modalité de la fiscalité de la loi Monuments Historiques

Investir avec la loi Monuments Historiques offre un avantage fiscal important, mais il est essentiel de comprendre comment il fonctionne concrètement.

Déduction des travaux sur les revenus fonciers

Toutes les dépenses liées à la restauration et à l’entretien du bien peuvent être déduites intégralement de vos revenus fonciers si le bien est loué. Si vous l’occupez à titre personnel, les dépenses sont déduites de vos revenus globaux.  Cela inclut notamment :

  • Les travaux de rénovation et de restauration ;
  • Les intérêts d’emprunt pour financer le bien ;
  • Les assurances et taxes foncières ;
  • Les frais de gestion et de surveillance des travaux.

Contrairement à d’autres dispositifs, il n’y a aucun plafond : plus vos dépenses sont importantes, plus l’avantage fiscal l’est aussi.

Gestion du déficit foncier

Si les charges dépassent vos revenus fonciers, le déficit peut être imputé sur vos revenus globaux sans plafond. C’est une exception propre au dispositif Monuments Historiques. Cela signifie que vos impôts sur le revenu peuvent être réduits, parfois de manière très significative.

Impact en cas d’ouverture au public

Si vous choisissez d’ouvrir le monument au public, certains frais supplémentaires peuvent également être déduits. À condition que votre monument soit accessible au moins 50 jours par an, dont 25 jours entre juin et septembre. Les frais déductibles concernent notamment l’accueil, la sécurité et la communication.

Prenons un exemple simple : un propriétaire qui dépense 200 000 € en travaux de restauration. Grâce au dispositif Monuments Historiques, ces 200 000 € sont déductibles de ses revenus fonciers, réduisant directement son imposition, sans plafond. C’est ce qui rend ce dispositif particulièrement intéressant pour les contribuables fortement imposés.

Monuments Historiques vs loi Malraux : quelles sont les différences ?

Bien que les deux soient des dispositifs de défiscalisation immobilière dans l’ancien, investir en Monuments Historiques ou en loi Malraux répond à des logiques très différentes. Chacun des deux dispositifs répond à des objectifs différents et s’adresse à des profils d’investisseurs distincts. Voici les principaux points de comparaison.

Objectif principal

  • Monuments Historiques : préservation du patrimoine architectural, avec un avantage fiscal puissant. L’intérêt n’est pas la rentabilité locative immédiate, mais la déduction des travaux et la conservation d’un bien exceptionnel ;
  • Loi Malraux : restauration de l’ancien dans des secteurs sauvegardés, avec réduction d’impôt calculée sur le montant des travaux (plafonné). L’objectif est fiscal, mais aussi la valorisation immobilière dans des centres historiques ;

Fiscalité et plafonds

  • Monuments Historiques : déduction intégrale des dépenses de restauration du revenu global, sans plafond annuel, hors plafonnement des niches fiscales ;
  • Loi Malraux : réduction d’impôt de 22 % à 30 % des dépenses de travaux, selon la zone (ZPPAUP/AVAP ou secteur sauvegardé), dans la limite de 400 000 € de travaux sur 4 ans. Ce régime est également hors plafonnement global des niches fiscales. Les travaux doivent être réalisés sur des biens situés dans des zones protégées et supervisés par un architecte du patrimoine ;

 

Conditions et contraintes

  • Monuments Historiques : travaux sous contrôle de l’Architecte des Bâtiments de France, durée de détention minimum de 15 ans, apport souvent important, mais liberté totale sur l’usage du bien ;
  • Malraux : travaux également supervisés par l’ABF, obligations de location nue sans plafond de loyer et durées minimales de location (souvent 9 ans). L’apport nécessaire est modéré, les travaux sont souvent moins coûteux que dans le cadre des Monuments Historiques ;

 

Profil idéal

  • Monuments Historiques : investisseurs fortement imposés, patients, passionnés par le patrimoine et disposant d’un apport conséquent ;
  • Malraux : contribuables cherchant à défiscaliser via la restauration d’ancien, avec un budget travaux limité à la zone et aux plafonds ;

 

En résumé, si votre priorité est la préservation d’un bien d’exception et un avantage fiscal maximal, les Monuments Historiques sont faits pour vous. Si vous cherchez plutôt une défiscalisation encadrée ou une rentabilité locative immédiate, Malraux ou Pinel peuvent mieux vous correspondre.

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Quels sont les coûts, contraintes et risques du dispositif Monuments Historiques ?

Investir dans un bien classé ou inscrit au titre des Monuments Historiques offre des avantages fiscaux très puissants, mais ce n’est pas un dispositif sans contraintes. Avant de vous lancer, il est essentiel d’avoir une vision claire des coûts, des obligations et des risques.

Des contraintes administratives et juridiques importantes

La restauration d’un immeuble classé ou inscrit ne se fait pas librement. Chaque étape doit être validée par l’Architecte des Bâtiments de France ou la Direction régionale des affaires culturelles. Cela implique :

  • Plusieurs autorisations à obtenir avant d’entamer les travaux ;
  • Des délais parfois longs liés à l’instruction des dossiers ;
  • Une marge de manœuvre limitée sur les choix architecturaux et les matériaux utilisés.

Ces contraintes visent à préserver le patrimoine, mais elles peuvent alourdir la gestion de votre projet et retarder la livraison.

Un coût élevé des travaux

La rénovation d’un immeuble classé est souvent bien plus onéreuse qu’une restauration classique. Plusieurs raisons à cela :

  • Le recours obligatoire à des matériaux nobles ou traditionnels ;
  • Une main-d’œuvre hautement spécialisée (artisans d’art, maîtres d’œuvre agréés) ;
  • Des contrôles réguliers par les autorités patrimoniales.

Concrètement, l’addition peut être très élevée et un apport financier conséquent est généralement nécessaire. Le dispositif Monuments Historiques n’est donc pas adapté aux investisseurs avec un petit budget.

Une rentabilité locative secondaire

Contrairement à la loi Malraux, la rentabilité locative n’est pas l’argument principal d’un investissement Monuments Historiques. Et ce, pour deux principales raisons :

  • Les biens sont souvent situés dans des centres historiques, où la demande locative existe mais reste limitée ;
  • Les loyers ne compensent pas toujours le coût d’acquisition et de rénovation.

En réalité, ce type d’investissement séduit avant tout pour sa défiscalisation hors plafond, son prestige et son rôle dans la sauvegarde du patrimoine national. La rentabilité locative est donc à considérer comme un bonus, plutôt qu’un objectif central.

Le dispositif Monuments Historiques combine donc fiscalité exceptionnelle et prestige, mais il suppose d’accepter des contraintes lourdes, un coût élevé et une rentabilité parfois modeste.

Le conseil de l'expert

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L’investissement en Monuments Historiques reste une opération complexe, qui nécessite à la fois une solide capacité financière et une parfaite maîtrise des contraintes administratives. C’est précisément là qu’intervient Cheval Blanc Patrimoine, dont l’expertise permet d’accompagner les investisseurs à chaque étape du projet.

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Une stratégie patrimoniale à long terme

L’objectif n’est pas uniquement de réduire son impôt, mais aussi de transmettre un patrimoine d’exception et de diversifier ses investissements. Cheval Blanc Patrimoine vous aide à intégrer le dispositif Monuments Historiques dans une stratégie globale avec un équilibre entre défiscalisation, valorisation patrimoniale et gestion du risque.

Il est donc tout à fait possible d’investir efficacement en Monuments Historiques avec Cheval Blanc Patrimoine, à condition de s’appuyer sur leur expertise pour sécuriser et optimiser chaque étape de votre projet.

FAQ pratique sur le dispositif Monuments Historiques

Peut-on habiter soi-même un bien acheté avec le dispositif Monuments Historiques ?

Oui, c’est possible. Contrairement à d’autres dispositifs de défiscalisation comme le Pinel, la loi Monuments Historiques autorise l’occupation personnelle du bien. Vous pouvez donc choisir d’y résider ou de le louer. En revanche, les travaux restent soumis aux autorisations administratives et doivent respecter les contraintes de restauration fixées par les Architectes des Bâtiments de France.

Dispositif Monuments Historiques : les charges et travaux sont-ils toujours déductibles ?

Les charges liées à la restauration et à l’entretien d’un immeuble classé ou inscrit sont, en principe, déductibles à 100 % des revenus fonciers ou globaux. Toutefois, cela suppose que les travaux aient été validés par l’administration compétente (DRAC, Architecte des Bâtiments de France). Les dépenses personnelles qui n’ont pas de lien direct avec la conservation du bien ne sont en revanche pas déductibles.

Quels sont les types de travaux éligibles à la loi Monuments Historiques ?

Seuls les travaux de conservation, restauration ou rénovation destinés à préserver le caractère historique et architectural du bâtiment sont éligibles. Cela inclut :

  • Les travaux de toiture, façades, menuiseries anciennes ;
  • La remise en état de décors historiques ;
  • La modernisation nécessaire pour rendre le bien habitable (électricité, chauffage, plomberie).

En revanche, les travaux d’agrandissement ou de transformation qui modifient la structure du monument ne sont pas concernés.

L’investissement Monuments Historiques est-il cumulable avec d’autres dispositifs ?

Non. La loi Monuments Historiques est exclusive et ne peut pas être cumulée avec d’autres régimes de défiscalisation immobilière (Pinel, Malraux, déficit foncier classique). En revanche, il est tout à fait possible pour un investisseur de détenir plusieurs biens, certains relevant du dispositif Monuments Historiques et d’autres d’un autre régime fiscal.

Loi Monuments Historiques : quels sont les avantages en matière de succession ?

Un des atouts majeurs du dispositif est la possibilité de transmettre le bien dans un cadre fiscal avantageux. En effet, la loi permet, sous certaines conditions (convention avec l’État garantissant l’ouverture au public et l’entretien), d’obtenir une exonération partielle, voire totale, des droits de succession. Cela en fait un outil de transmission patrimoniale très intéressant pour les familles disposant d’un patrimoine important.

L’investissement en Monument Historique est-il risqué pour quelqu’un qui n’a pas de patrimoine important ?

Le principal risque réside dans le niveau d’engagement financier : les travaux sont coûteux et l’apport personnel demandé est généralement conséquent. De plus, la rentabilité locative est souvent faible par rapport à un investissement immobilier classique. C’est pourquoi le dispositif est surtout adapté aux foyers fortement imposés et disposant déjà d’un patrimoine solide. Pour un investisseur avec des moyens plus limités, d’autres dispositifs (Pinel, déficit foncier) peuvent être plus adaptés.